L’accord du F-35 Joint Strike Fighter vaut environ 8 milliards de dollars (5 milliards) sur plusieurs années
Le Japon a choisi l’avion de chasse furtif F-35 de fabrication américaine pour remplacer ses F-4 vieillissants comme pilier de sa flotte de défense aérienne.
Tokyo a annoncé qu’il achèterait un total de 42 des Joint Strike Fighters au géant de la défense Lockheed Martin, dans le cadre d’un accord d’une valeur d’environ 8 milliards de dollars (5 milliards de livres sterling).
L’avion a été choisi parmi l’Eurofighter Typhoon et le Boeing F / A-18 Super Hornet.
L’annonce intervient dans un climat d’incertitude régional suite au décès du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il.
Le Japon est également de plus en plus préoccupé par l’augmentation de la puissance militaire de la Chine. Ces derniers mois, le Japon a déclaré qu’il renforçait ses défenses côtières après avoir annoncé une augmentation de l’activité navale chinoise dans la région.
Le ministre japonais de la Défense, Yasuo Ichikawa, a déclaré que l’environnement de sécurité dans lequel les combattants opéreraient était en train de se transformer, mais que le F-35 avait « des capacités capables de répondre fermement aux changements ».
Implication japonaise
La décision était largement attendue, étant donné les liens étroits entre Tokyo et Washington.
Les États-Unis sont le principal allié de la sécurité au Japon et les deux pays organisent régulièrement des exercices militaires conjoints dans la région.
Cette décision stimulera considérablement Lockheed Martin, dont le programme F-35 a été critiqué aux États-Unis pour ses coûts élevés et ses retards de production. Les analystes estiment qu’il devrait déclencher davantage de commandes, notamment en provenance de Corée du Sud, qui cherche également à remplacer sa flotte de chasseurs.
Les détails exacts du contrat, y compris les nombres et les délais, doivent encore être déterminés, mais pour stimuler l’économie nationale, des responsables à Tokyo ont déclaré que des entreprises japonaises seraient impliquées dans la production des jets.
Cette décision sera cependant décevante pour les fabricants européens derrière l’Eurofighter Typhoon, dont la société de défense britannique BAE Systems, et pour Boeing, basé aux États-Unis, producteur du Super Hornet.
La région Asie-Pacifique a été secouée par la nouvelle de la mort de longue date du leader nord-coréen Kim Jong-il, alors que l’on s’inquiétait de la direction que l’État isolé pourrait prendre sous la direction de son nouveau leader, Kim Jong-un.